Le Diamant est l’une des quatre pierres précieuses. C’est un minéral composé de carbone. Il est principalement « blanc », incolore, mais existe également de couleur jaune, marron, rouge, bleu ou noir.
Le Diamant est le matériau le plus dur connu, et ses qualités en font la plus célèbre des pierres précieuses en joaillerie.

Ses origines géographiques de production sont essentiellement la Russie, l’Afrique (Afrique du Sud, Botswana, Namibie, République démocratique du Congo…) l’Inde et l’Australie.

Le marché du diamant est un système auto-régulé qui fixe ses propres prix. La règle des « quatre C » (Cut/taille, Color/couleur, Clarity/pureté and Carat) est traditionnellement utilisée pour déterminer la valeur d’un diamant.

La beauté de son brillant est due au fait qu’il possède un haut indice de réfraction de la lumière et un grand pouvoir dispersif : en pénétrant, les rayons de lumière sont réfléchis à l’intérieur de la pierre à l’infini et la lumière blanche se disperse, retourne à l’intérieur transformée en un éventail de couleurs. Les diamants (comme les gouttes d’eau) fonctionnent comme des prismes en freinant, plus ou moins en fonction des longueurs d’onde (violette au maximum, rouge au minimum), de façon que les couleurs soient dispersées sous forme d’arc-en-ciel.

Tous les diamants ne sont pas utilisés en bijouterie. Le moindre défaut peut leur ôter de la valeur et ils sont alors employés pour des applications industrielles. Il s’agit de bulles internes, de particules étrangères ou d’inclusions, de médiocre coloration ou encore quand ils présentent une forme irrégulière.

En joaillerie, les diamants sont soigneusement sélectionnés et taillés par des orfèvres afin de leur donner tout leur éclat.

Du XVème au XVIIème siècle, on pratique la taille en pointe (polissage de la pointe de l’octaèdre) et celle en table (polissage des faces du cristal à la poudre de diamant). Les peintures de portraits de l’époque montrent un diamant noir car ces techniques sont peu efficaces.

Au XVIIème siècle apparaît la taille « brillant », taille la plus connue, celle qui met le mieux en valeur la beauté du diamant et qui est de ce fait la plus utilisée. Cette technique perfectionnée permet de transformer les pierres brutes en véritables joyaux de lumière, en faisant apparaître 58 facettes (57 si l’on ne tient pas compte de la collette) : 33 sur la couronne et 24 sur la culasse, régulières et de tailles définies précisément, à la surface du diamant.

Les 4C du Diamant

La sélection d’un diamant passe par la combinaison de différents critères, dont la règle de 4 C (Cut, Color, Clarity and Carat)

Si ces quatre critères de qualité ne sont pas les seuls, ils ont l’avantage d’être universels pour sélectionner le diamant selon votre souhait, précis ou non, et votre budget.

Cut (Taille)
Une excellente taille permettra au diamant de parfaitement renvoyer la lumière et dans le cas contraire, votre pierre sera plus terne.

À ces critères viennent s’ajouter de nombreuses subtilités ; le polissage, la symétrie, le type d’inclusions ou encore la fluorescence font de chaque diamant une pierre unique.

Notre équipe se charge de vous éclairer sur ces points pour vous garantir que votre diamant sera conforme à toutes vos exigences.

Le degré de la beauté de la dispersion (effet arc-en-ciel) du diamant dépend, en grande partie, de la taille et du poli de la pierre. Naturellement les diamants ont leurs éclats propres, ils sont ensuite améliorés et multipliés par la taille experte d’un diamantaire.

Ce critère de notation du diamant est le seul qui résulte du travail du lapidaire diamantaire (De EX pour excellant à P pour pauvre – poor -)

La taille des diamants s’effectue surtout à Anvers (Belgique), à Tel-Aviv (Israël) et au Gujarat (Inde) par la communauté jaïn. En Thaïlande, ce sont les pierres précieuses comme les rubis et les saphirs qui sont taillées. Alors qu’en Inde des méthodes de fabrication industrielles sont mises en place, à Anvers l’industrie conserve des méthodes artisanales pour les diamants de plus de 0,5 carat.

Du fait de son extrême dureté, le diamant ne peut être usiné que par un autre diamant, c’est pourquoi la taille et le poli de la pierre en sont les éléments les plus importants.

Avant de le tailler, on examine la gemme pour déterminer ses plans de clivage. On trace ensuite sur elle une ligne qui marque le périmètre de ces plans. Sur celui-ci, on fait une petite cannelure avec une espèce de bois qui porte dans son extrémité un diamant. Par cette ouverture, on introduit une fine lame d’acier, on donne un coup sec et la pierre se divise en deux.

Il existe de nombreuses façons de tailler le diamant. Du xve au xviie siècle, on pratique la taille en pointe (polissage de la pointe de l’octaèdre) et celle en table (polissage des faces du cristal à la poudre de diamant). Les peintures de portraits de l’époque montrent un diamant noir car ces techniques sont peu efficaces. Au xviie siècle apparaît la taille « brillant », taille la plus connue, celle qui met le mieux en valeur la beauté du diamant et qui est de ce fait la plus utilisée. Cette technique perfectionnée permet de transformer les pierres brutes en véritables joyaux de lumière, en faisant apparaître 58 facettes (57 si l’on ne tient pas compte de la collette) : 33 sur la couronne et 24 sur la culasse, régulières et de tailles définies précisément, à la surface du diamant.

En effet, si les notions de pureté et de couleur paraissent familières, les proportions de taille le sont plus rarement. Pourtant, ces dernières sont un facteur de qualité essentiel. Elles conditionnent directement le rendu de brillance et le « feu » du diamant. À couleur identique, un diamant possédant de bonnes proportions sera bien plus éclatant qu’un diamant pur incorrectement taillé.

Depuis l’apparition de la taille Tolkovsky en 1919, les diamantaires n’ont cessé de chercher à optimiser le rendu de brillance du diamant. De toutes les tailles du diamant, c’est certainement la forme ronde brillant qui a été la plus étudiée et qui est la plus aboutie ; aujourd’hui, les proportions appliquées à cette taille résultent directement de la compréhension des lois optiques du matériau et de la maîtrise de la technique de taille et du polissage.

Color (Couleur)
Les diamants sont aussi classés par couleurs. La couleur la plus commune étant « le blanc » (absence de couleur : c’est-à-dire que le diamant est transparent et incolore). Ces couleurs sont notées en allant de D (blanc le plus pur) à Z (teinte la plus foncée). La couleur est une des caractéristiques très importantes pour déterminer la qualité d’un diamant, car un diamant n’est pas forcement blanc (ou incolore), il existe des diamants de toutes les couleurs, mais les plus rares et les plus chers sont les diamants incolores, avec une absence totale de toute trace de couleur.

Notée de D (blanc exceptionnel) à Z, la couleur du diamant passe d’un blanc parfait à une couleur teintée, jaune ou marron, peu esthétique.

Clarity (Pureté)
De la pureté du diamant dépend sa brillance et son feu mais il peut aussi présenter des inclusions qui limiteront alors grandement son éclat.

Carat (Poids )
Pour évaluer le poids et la taille d’un diamant, nous parlons en carats ; tout en sachant que 1 carat équivaut à seulement 0,2 grammes. Le poids d’un diamant est mesuré en carat (il ne faut pas confondre ce carat avec celui utilisé pour les alliages d’or). Un carat (1ct) correspond à 1/5 de gramme soit 200 milligrammes. Le carat est divisé en 100 points, ainsi un diamant de 50 points pèsera la moitié du carat, soit 0.50 carat.

Le poids en carat est un des points les plus importants pour définir le prix d’un diamant, mais ce n’est pas le seul. Deux diamants d’un même poids n’auront pas toujours la même valeur, car le prix sera aussi valeur des autres éléments qui constituent les 4C (la pureté, la taille ou la couleur).

Il faut aussi savoir que la valeur d’un diamant n’est pas proportionnelle à son poids, plus un diamant sera gros, plus son prix par carat sera important, car les diamants de plusieurs carats sont très rares.
La masse d’un diamant se mesure en carats, qui équivaut à 0,20 gramme